OMG ! Je pense que j’ai pleuré 6 fois en regardant Love, Simon ! Oui, je suis très sensible mais Simon est tellement touchant. Assurément le film feel good de cet été… et pourtant ce n’était pas vraiment réussi d’avance.
En lisant le pitch sur le net : on mérite tous une première grande histoire d’amour. Pourtant pour Simon, c’est compliqué. Il a une vie normale, dans une famille qu’il adore et entouré d’amis extraordinaires, mais il garde pour lui un grand secret: personne ne sait qu’il est gay… What !? Je pensais qu’aux Etats-Unis le coming out était devenu quelque chose de bien plus simple qu’un « grand secret » à dévoiler. N’est-ce pas trop 90’s comme scénario ? C’est peut-être pour cela que cela m’a tant touché mais bon, notre ami Simon conduit une voiture à ses 18 ans, est harcelé par ses compagnons de classe mais n’utilise pas Grindr ! #etrange
Pour Greg Berlanti, c’est la première fois qu’un gros film de studio n’avait eu un jeune héros gay au cœur d’une histoire de passage à l’âge adulte.
Ce qui est fort, pour moi, dans le scénario de Greg Berlanti, c’est qu’il utilise l’identité secrète du correspondant (par Gmail) de Simon pour nous emporter petit-à-petit dans une recherche au candidat amoureux.
Qui est-il ? Le réalisateur s’amuse à brouiller les pistes pour nous emporter dans le feu d’artifice final. Le film est rempli d’humour, de romance et de trahison. Trois ingrédients qui en font sa réussite.
Sachez enfin (si vous aviez des envies lectures pour vos vacances) que Love, Simon est l’adaptation du roman de Becky Albertalli, Moi, Simon, 16 ans, Homo sapiens paru en 2012.
Fiche technique
Titre : Love, Simon
Réalisateur : Greg Berlanti
Avec : Nick Robinson Katherine Langford Alexandra Shipp
Pays d’origine : Etats-Unis
Date de sortie : 20/06/2018 (Belgique) – 27/06/2018 (France)
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h50
