Cet été à Bruxelles, j’ai rencontré de jolis inconnus dans les rues, j’ai fêté dignement la fête nationale, j’ai enterré la vie de garçon de mon ami Pauline.

Sur la terrasse du Roi des Belges, nous avons fait nos langues de putes en riant à gorge déployée sur les coucheries et les tromperies de nos amis people, je me suis promis de ne plus aller chez Fornostar mais je me suis promis de manger à chaque rayon de soleil une glace chez Gaston. Heureusement (pour ma ligne), le soleil a souvent joué à cache-cache.

Cet été, je me suis surtout rendu compte que nous ne pouvions plus vivre de la même manière. Le 2 août, nous avions consommé toutes les ressources de la terre et quoiqu’il nous en coûte, il est temps de changer certaines choses… Du coup, je me suis rendu chez Färm pour acheter un chou fleur, un pâté de légumes et un pain de 800gr à 4 euros. Je me suis, en fait, rendu compte que le bio est une industrie. J’ai arrêté d’acheter des Danette pour faire ma mousse au chocolat moi-même (Oui, je n’ai pas arrêté la drogue. Le chocolat reste ma principale alimentation quotidienne…). J’ai mangé les fraises de mon jardin… Enfin, celles que j’ai partagées avec les limaces, les oiseaux et les fourmis. C’est ça aussi le bio. Mais ça donne tellement bonne conscience et ça coûte tellement moins cher qu’en grande surface qu’elles étaient délicieuses (je parle des fraises pas des fourmis fourrées à l’intérieur du fruit).

Le mois est, comme chaque année marqué par le Brussels Summer Festival qui a occupé nos soirées pendant près de 10 jours.

Cet été, j’ai aussi quitté Bruxelles pour aller à Center Parcs en France pour faire un selfie avec une biquette !

Voilà, c’était mon été. Et le vôtre ?