2025 est incontestablement l’année Pedro Pascal. On le retrouve partout : dans Materialists, dans le très attendu Eddington, et bien sûr dans Les 4 Fantastiques : Premiers pas, où il incarne Reed Richards. C’est simple : il est devenu la coqueluche des réalisateurs comme du public. Capable de passer d’une comédie romantique élégante à un film de science-fiction, puis à un blockbuster de super-héros, Pedro Pascal impose son charisme, sa versatilité et cette chaleur humaine qui rend chacun de ses rôles attachants. Mais, je dois bien vous avouer que celui qui m’a fait craquer dans « Materialists », c’est Chris Evans, il incarne John, le petit ami éconduit de Lucy (incarnée par Dakota Jackson). Cette dernière travaille avec brio dans une agence matrimoniale. Elle vient d’ajouter un neuvième mariage à son compteur et c’est justement à ce dernier qu’elle rencontre Harry (Pedro Pascal), un riche homme d’affaire new-yorkais. La taille, l’âge et le compte en banque semble être les critères principaux des clientes de l’agence, et ceux de Lucy par la même occasion, d’où le match raté avec John le fauché.
Le caractère vénale des femmes, mis en scène par une femme, est assez dérangeant. en tout cas, moi, ça m’a profondément dérangé durant tout le film et même lors d’une dispute avec John, Lucy est insupportable : moi, je; moi, je; moi, je. La réalisatrice a peut-être voulu dénoncer cette manière d’être… quoiqu’il en soit – et sans révéler le happy ending du film – Lucy revoit ses priorités…
2025 est incontestablement l’année Pedro Pascal. On le retrouve partout : dans Materialists, dans le très attendu Eddington, et bien sûr dans Les 4 Fantastiques : Premiers pas, où il incarne Reed Richards. C’est simple : il est devenu la coqueluche des réalisateurs comme du public. Capable de passer d’une comédie romantique élégante à un film de science-fiction, puis à un blockbuster de super-héros, Pedro Pascal impose son charisme, sa versatilité et cette chaleur humaine qui rend chacun de ses rôles attachants.
Mais je dois bien l’avouer : celui qui m’a fait craquer dans Materialists, c’est Chris Evans. Il incarne John, le petit ami éconduit de Lucy (interprétée par Dakota Johnson). Lucy travaille avec brio dans une agence matrimoniale et vient de signer son neuvième mariage réussi. C’est à l’occasion de cette union qu’elle rencontre Harry (Pedro Pascal), un riche homme d’affaires new-yorkais. Dans cet univers, la taille, l’âge et le compte en banque semblent être les critères principaux des clientes… et de Lucy elle-même, ce qui explique le match raté avec John, le comédien fauché.
Le caractère vénal des personnages féminins, mis en scène par une réalisatrice, est assez dérangeant. En tout cas, moi, ça m’a profondément gêné tout au long du film. Même dans une scène de dispute avec John, Lucy devient insupportable : « moi, je… moi, je… moi, je ». Celine Song (Past Lives) a peut-être voulu dénoncer cette superficialité, mais l’écriture ne lève jamais totalement le doute. Quoi qu’il en soit — et sans révéler le happy ending — Lucy finit par revoir ses priorités.
Production – Tourné entre avril et juin 2024, principalement à New York (Manhattan, Brooklyn Heights, West Village), le film a aussi quelques séquences filmées au Mexique (Durango). Celine Song a choisi de tourner en pellicule 35 mm, confiant la photographie à Shabier Kirchner, ce qui donne au film un grain élégant et intemporel. La bande-son, signée Daniel Pemberton, mêle compositions originales et morceaux de Japanese Breakfast et Baby Rose, ajoutant une touche à la fois mélancolique et contemporaine.
Fiche technique :
Titre : Materialists
Réalisation : Celine Song
Avec : Dakota Johnson, Pedro Pascal, Chris Evans, Marin Ireland, Lindsey Broad
Pays : États-Unis
Genre : Drame, Romance
Date de sortie : 02 juillet 2025 (France – Belgique)
Durée : 1h49

