Art Brussels fête ses 50 ans à Tour & Taxis avec la présence de 147 galeries issues de 32 pays qui présentent des artistes confirmés mais aussi et surtout de jeunes talents. 30% des artistes exposés ont moins de 45 ans et une forte majorité sont toujours en vie. Art vraiment contemporain.
Il faut remonter à 1963 pour trouver la première trace d’un intérêt marqué pour le travail formidable effectué par les galeries d’art : René Berger, directeur du Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, eut l’idée de créer le Salon de Galeries Pilotes. 1967, Art Cologne ouvre ses portes et sera suivi par celle de Bruxelles l’année suivante. Notons qu’à l’heure actuelle et en attendant l’ouverture prochaine de Kanal dans l’ancien garage Citroën, Bruxelles n’a ni musée d’art moderne (fermé en 1959), ni d’art contemporain.
Concentré sur les galeries belges, Art Brussels ouvrira rapidement ses portes en répondant positivement à la proposition d’Albert Baronian : chaque galerie présente a la possibilité d’inviter un galeriste étranger à prendre part à la foire. 32 % des galeries sont belges en 2018.
Sachez que tout est à vendre à Art Brussels. C’est une véritable foire où le meilleur côtoie le pire et je dois bien avouer que cette année le meilleur est de la partie.
Précisons la présence d’œuvres sur la place centrale de Tour & Taxis. Avec le grand soleil de ce week-end, il est fort à parier qu’elles auront autant de succès que les œuvres présentes dans les sheds.
Enfin, diverses performances se tiendront tout au long du week-end pour les 24 000 visiteurs qui fouleront les tapis d’Art Brussels.
Plus d’infos :
artbrussels.com
