Olivier Bocquet adapte une enquête d’un roman de Camilla Läckberg, la reine du polar nordique.
L’histoire se déroule à Fjällbacka (pas de doute, nous sommes dans le nord de l’Europe). Nous sommes au début du siècle dernier. La bande dessinée présente dans un premier temps, les différents protagonistes. Très utile pour vous y retrouver, pour planter le décor et pour faire monter l’atmosphère énigmatique qui vous attend dans la suite des pages.
Ensuite, Bouquet s’attache à Agnès Stjernkvist, héritière fortunée et femme aux moeurs légères qui a la mauvaise idée de vouloir passer du bon temps avec le tailleur de pierre que son père a engagé pour faire son portrait. Une naissance et son avenir bascule dans l’horreur.
Soudainement, l’histoire se concentre sur le corps d’une petite fille qu’un pêcheur remonte du fond de l’eau. Une nouvelle enquête douloureuse que le couple Erica Falck et Patrick Hedström devront mener alors qu’ils viennent d’avoir leur premier enfant. Le voisinage mystérieux vous entraîne sur diverses pistes jusqu’à l’épilogue étonnant de cette merveilleuse enquête.
Après un premier roman (Turpitudes, chez Pocket), Olivier Bocquet s’est lancé dans le scénario de bande dessinée avec La Colère de Fantômas (Dargaud – 2013). Son talent se transfère chez Casterman avec la parution de Lune et l’autre ou encore le chapitre final du Transperceneige. Pour Le Tailleur de pierre, il retrouve Léonie Bischoff avec qui il avait travaillé sur Le Prédicateur et La Princesse des glaces, autre adaptation d’un roman de Camilla Läckberg.