On a l’impression de tout connaître sur l’histoire de Jules Verne, « Le tour de monde en 80 jours » et pourtant, Phileas Fogg, ce parfait gentleman qui mise sa fortune sur un pari qui semble fou, pourrait vous étonner sous les traits de Younn Locard.

Jean-Michel Coblence signe l’adaptation de ce grand voyage en gardant l’essentiel : le voyage. Il prend soin de retirer les anecdotes colonialistes du livre d’origine pour se concentrer sur les paysages, sur l’aventure, sur la découverte.

La bande dessinée est un condensé dans un découpage en 55 pages. Pour ma part, il m’a laissé un goût de trop peu. On passe d’une étape à l’autre avec vitesse, trop de vitesse. On a l’impression de bondir d’un pays à l’autre pour vite en revenir à la case départ. Mais, si tout n’est pas dit dans le texte, le « dessin dit beaucoup » affirme Younn : « le dessin permet de dire beaucoup de choses, de décentrer le point de vue, montrer que l’exotisme n’est pas le monde que les héros traversent mais ce couple de personnages incongrus dans la paysage. J’ai tenu ainsi à recaler systématiquement Phileas Fogg au second plan pour donner à Passepartout le premier rôle.« 

Cover de la bande dessinée « Le tour du monde en 80 jours » de Younn et Coblence – ©Casterman
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