Ce début de festival est chaotique.
Enfin, c’est surtout nous qui sommes des boulets…
D’abord, je me souviens d’avoir envoyé Yannick me représenter à la conférence de presse. Il se souvient surtout que je l’y ai envoyé une semaine trop tôt !
Ensuite, pensant chacun que les démarches pour obtenir nos accréditations presse avaient étaient faites par l’autre, nous voici devant le Magic Mirrors prêts à retirer notre sésame afin de nous rendre au concert de Viktor Lazlo.
« Vous n’êtes pas sur la liste » nous énonce une jeune fille qui ne semble pas savoir à qui elle parle. Face à notre étonnement, elle demande l’aide de son collègue qui me demande d’écrire mon nom sur un papier car il ne comprend pas « Mister Emma ».
« Non, désolé, vous n’êtes pas sur la liste« .
J’appelle l’attaché de presse afin qu’il sauve notre soirée mais sa réponse fut sans appel : envoie-moi un email, je regarderai ça demain.

Nous informons l’ami avec qui nous avions décidé de passer la soirée : il n’y aura pas de Viktor Lazlo, pour nous, cette année. Nous le détournons du droit chemin et nous nous installons à la terrasse du Big Mama au 41 place de la Vieille Halle aux Blés pour déguster un vol au vent et des boulets à la liégeoise (et une mousse au chocolat, et un moelleux au chocolat avec sa boule vanille…).

J’avais pourtant très envie de voir l’icône belge sur scène. Viktor, c’est d’abord des souvenirs d’enfance avec Canoë rose (1985), Pleurer des rivières (1987) ou encore Amour Puissance Six (1988). Viktor, c’est ensuite des souvenirs nocturnes dans le Cabaret Chez Maman et c’est aussi le souvenir d’un dîner improbable avec elle, Nicole Croisille et Françoise Schepmans, Députée et Bourgmestre de la commune de Molenbeek-Saint-Jean (lire ma chronique). Cette folle soirée, c’était terminée Chez Maman justement avec le photographe Christophe Vootz et Nicole Croisille. Vers trois heures du matin, nous avions décidé de quitter l’établissement. Je me souviens qu’elle avait trébuché. Sa tête avait heurté le sol. Au même moment, un boulet sauce lapin dévalait la rue du Marché au Charbon et l’avait écrasée.

Il est trois heures du matin. Dieu que ces boulets étaient bons mais qu’est-ce qu’ils sont lourds à digérer ! Impossible de dormir, je ne fais que des cauchemars.


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