« Oh, non ! Encore un film de pédés » me déclare une journaliste assise à mes côtés dans le Grand Théâtre Lumière, « Raz-le-bol, des pédés. Il y en a dans tous les films« . Je ne peux pas lui donner tord car cette édition aura terminé comme elle a démarré : dans le sexe gay et cette fois-ci avec Vanessa Paradis en lesbienne productrice de films pornos dans Un Couteau dans le Cœur de Yann Gonzalez.
Mais de ces dernières heures cannoises, je retiendrais certainement plus le toiletteur triste de Matteo Garrone dans Dogman ou encore le magnifique et émouvant Capharnaüm de Nadine Labaki dont l’acteur Zain Alrafeea (10 – 12 ans à peine) mérite une prix d’interprétation masculine pour son incarnation de Zain.
Entre deux films, j’aurais été squatter le sol du Majestic Barrière pour prendre des photos des people prêt à monter à les marches où à aller au Gala de l’AmFar, et j’aurais profité de quelques minutes de sable fin car le soleil est enfin revenu pour nous réchauffer avant de repartir vers le grand Nord (où il fait peut-être meilleur…)