En compétition officielle, François Ozon marque cette édition avec son film « Tout s’est bien passé » dans lequel il met en scène Sophie Marceau et André Dussolier dans un film sur l’accompagnement en fin de vie. Nicolas Gilson est conquis par la film et y voit même un prix d’interprétation féminine voire une Palme d’or pour le réalisateur français. Le film sort le 22 septembre dans les salles obscures de France et de Belgique.
A 85 ans, le père d’Emmanuèle est hospitalisé après un accident vasculaire cérébral. Quand il se réveille, diminué et dépendant, cet homme curieux de tout, aimant passionnément la vie, demande à sa fille de l’aider à mourir.
Deux co-productions belges étaient programmée ce jour : la première en compétition officielle, « Lingui, les liens sacrés » de Mahamat-Saleh Haroun. C’est une co-production franco-germano-belge et tchadienne, pays où se déroule l’intrigue. Le second film était diffusé dans la section Quinzaine des Réalisateurs : « Clara Sola » de Nathalie Alvarez Mesen se déroule dans un village du Costa Rica où une femme renfermée sur elle-même entreprend de se libérer des conventions religieuses et sociales répressives qui ont dominé sa vie. Ce film a ému notre critique Nicolas Gilson. Affaire à suivre en salles de cinéma.
Dans la sélection Un certain regard, on pointera le premier film en provenance du Bangladesh à être sélectionné au Festival de Cannes : « Rehana Maryam Noor » de Abdullah Mohammad Saad et « Onoda, 10.000 nuits dans la jungle » de Arthur Harari, un film historique de 2h47 qui se déroule en 1944 au moment où le Japon vient de perdre la guerre.
Enfin, cette journée fut marquée par la projection du très (trop) maniéré et prétentieux « Le Genou d’Ahed« , 4ème long métrage du réalisateur Nadav Lapid.