« La civil » raconte l’histoire de Cielo, une mère à la recherche de sa fille enlevée par un cartel dans le nord du Mexique. Les autorités refusant de lui venir en aide, Cielo décide de prendre elle-même les choses en main. Elle débute son enquête et gagne la confiance de Lamarque, un militaire peu conventionnel déployé dans la région. Il accepte de l’assister dans sa recherche, car les informations de Cielo peuvent être utiles à ses propres opérations. Leur collaboration va entraîner Cielo dans une terrible spirale de violence.
Inspirée de faits réels, l’histoire nous abandonne à la dernière image. Qu’a voulu nous dire la réalisatrice avec cette fin énigmatique ? Tout ça pour ce résultat, c’est avec la rage que nous sortons de la projection alors que le film est magnifique. Faut-il y voir le fait que rien ne se termine, qu’il y a toujours espoir, que les enlèvements continueront encore et encore. A moins qu’il faille y décoder une lecture plus religieuse entre la définition du paradis en début de film, la côte de la fille et l’apparition divine à la fin…
Mais ne restons pas sur cette fin, « La Civil » est un coup de poing cinématographique impressionnant de justesse et de volonté, un rôle extraordinaire pour Arcelia Ramírez.
Fiche technique
Titre : La Civil
Réalisation : Teodora Ana Mihai
Avec : Arcelia Ramírez, Álvaro Guerrero, Ayelén Muzo, Jorge A. Jimenez
Pays : Belgique – Roumanie – Mexique
Genre : Drame
Date de sortie : 27/10/2021 (Belgique)
Durée : 2h15
Sélection : Un Certain regard – Festival de Cannes 2021