Mathieu Malinski (Jules Benchetrit) est un petit gars de la banlieue parisienne. Coursé par les flics qui cherchent à la coffrer pour cambriolage, il a un don : le piano. Depuis sa plus tendre enfance, l’instrument le fascine et il a appris à en jouer grâce à son voisin, Monsieur Jacques (Michel Jonasz). Mais à la mort de ce dernier, le piano devient très secondaire pour sa mère qui n’a qu’un objectif : arriver à nouer les deux bouts et à finir le mois avec le peu d’argent qu’elle gagne comme aide soignante.

Entre deux plans foireux avec ses potes de HLM, il passe son temps à jouer sur le piano mis à la disposition des voyageurs par la SNCF dans la gare du Nord et c’est là qu’un jour Pierre Geitner (Lambert Wilson), directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique, le remarque et décide de lui donner sa chance.

Ludovic Bernard use et abuse des ficèles faciles pour faire évoluer son scénario trop prévisible. Il vient, à coup de burin, nous chercher quelques larmes. Dommage car l’idée était plutôt sympathique sur papier et je vous passe le rôle de Kristin Scott-Thomas, l’intransigeante « Comtesse »; Anna, la jeune renoi dont il tombe amoureux; la lutte des classes; les préjugés; etc.

Fiche technique
Titre : Au bout des doigts
Réalisateur : Ludovic Bernard
Avec : Jules Benchetrit, Lambert Wilson, Kristin Scott-Thomas, Michel Jonasz
Pays d’origine : France
Date de sortie : 26/12/2018 (France- Belgique)
Genre : Drame
Durée : 1h46