Aya grandit avec sa mère sur l’île de Lahou. Joyeuse et insouciante, elle aime cueillir des noix de coco et dormir sur le sable. Pourtant, son paradis est voué à disparaitre sous les eaux. Alors que les vagues menacent sa maison, Aya fait un choix: la mer peut bien monter, elle ne quittera pas son île.

Né en Bulgarie, Simon Gillard grandit en Bretagne. Au terme de ses études d’ingénierie mécanique, il vire de bord et choisit de vivre sa passion pour le cinéma. Tout au long de son master en réalisation à l’INSAS, Simon cultivera une relation très forte avec les hommes et le territoire de l’Afrique de l’Ouest où il vit et travaille une partie de l’année. Il y tournera tous ses films, seul avec sa caméra et ses micros, accompagné de son assistant, Lassina Coulibaly.

Il nous offre avec « Aya » une tranche de vie d’une jeune fille, un mode de vie loin de la consommation où la vie s’égraine au fil des besoins de nourriture. L’oisiveté est le loisir. Aya n’a pas de besoin, elle ne désire pas travailler, se divertir dans des clubs, être riche, elle veut juste avoir la même vie, peut-être un peu d’argent pour aller chez le coiffeur. La vie semble heureuse et prometteuse avec son amour naissant prénommé Junior mais la mer en décidera autrement et le bouleversement climatique coupera le bonheur simple d’Aya.

Le film est contemplatif avec de très beaux tableaux, il reflète parfaitement la vie de cette communauté avec un naturel impressionnant.

Fiche technique :
Titre : Aya
Realisation : Simon Coulibaly Gillard
Pays : Belgique
Genre : fiction du réel
Date de sortie : 30/03/2022 (Belgique)
Durée : 1h30

Sélection : Festival du Film Francophone de Namur (Meilleure interprétation pour  Marie-Josée Kokora et prix Cinevox pour le long métrage)