Septième volet de la célèbre saga débutée par Spielberg en 1993, Jurassic World : Renaissance marque un renouveau audacieux. Réalisé par Gareth Edwards (remplaçant David Leitch), le film s’émancipe des îles historiques pour se dérouler sur une nouvelle île où sont regroupés tous les échecs scientifiques des anciens parcs.
Nous sommes cinq ans après Jurassic World: Le Monde d’après, l’écologie de la planète s’est révélée globalement inhospitalière pour les dinosaures. Ceux qui subsistent vivent dans des environnements équatoriaux isolés dont les climats sont proches de ceux dans lesquels ils s’épanouissaient autrefois. Parmi les créatures les plus monstrueuses de cette biosphère tropicale, trois spécimens sont la clé d’un remède miraculeux qui pourrait bien sauver l’humanité.
Le scénario, écrit par David Koepp (déjà à l’origine de Jurassic Park) préserver la cohérence avec les films précédents. Il assume un ton nouveau (le film est le premier de la saga à n’inclure aucun acteur des précédents volets), mêlant aventure, humour et une vraie base scientifique.
Ce que j’ai vraiment apprécié dans le scénario, c’est qu’ils ont scindé deux groupes pour donner plus de tension, plusieurs narrations, deux histoires parallèles qui vont se retrouver réuni en fin de film.
Glen Powell avait été approchée pour incarner Zora Benett mais elle a décliné le rôle au profit de Scarlett Johansson qui n’a pas hésité une seconde à enfiler le costume de la mercenaire. On note aussi la présence de la comédienne belge Philippine Velge.
Le tournage s’est déroulé en Thaïlande, Malte, Londres et dans des lieux spectaculaires. Les créatures ont été réalisées en animatroniques grandeur nature, pour plus de réalisme. Et, je pense que c’est cette alchimie qui fonctionne terriblement dans le film. On en a marre de voir des acteur·rices gesticuler devant un écran vert comme dans Superman. Tourné en 35 mm pour donné un grain à l’image et le réalisme des scènes donnent une profondeur à l’histoire et une véritable jouissance à voir ce nouvel opus.
Musicalement, Alexandre Desplat revisite le thème iconique de John Williams avec une bande-son enregistrée à Abbey Road.
Le film rend hommage aux romans originaux de Michael Crichton et à Indiana Jones, tout en ramenant le Spinosaurus, absent depuis Jurassic Park III. Petit bémol aux créatures : les mutants sont vraiment trop moches : les uns ont un gloitre et le méga-monstre a la tête de Alien !
Plus qu’un simple blockbuster, ce nouvel opus questionne la survie et l’héritage scientifique avec la devise culte : « La vie trouve toujours un chemin ».
Fiche technique :
Titre : Jurassic World Rebirth (Jurassic World Renaissance)
Réalisation : Gareth Edwards
Avec : Scarlett Johansson, Jonathan Bailey, Mahershala Ali, Rupert Friend, Manuel Garcia-Rulfo, Philippine Velge, Ed Skrein
Pays : États-Unis
Genre : Science-fiction, Action
Date de sortie : 2 juillet 2025 (Belgique – France)
Durée : 2h13
