CINEMA : « Ready Player One » de Steven Spielberg

Ready Player One est l’adaptation du best-seller écrit par Ernest Cline publié en 2011 dans 58 pays et traduit dans 37 langues. L’histoire se déroule en 2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l’OASIS, univers virtuel mis au point par James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l’œuf de Pâques numérique qu’il a pris soin de dissimuler dans l’OASIS. L’appât du gain provoque une compétition planétaire. Wade Watts, sorte d’anti-héros surdoué, participe à cette chasse au trésor et lorsqu’il décroche la première clé, il devient l’ennemi public numéro à abattre par une société secrète qui espère contrôler le monde.

L’esprit de Willy Wonka (oui, oui, le chocolatier fou) pèse sur l’intrigue du roman. Il est le point de départ de l’univers développé par Ernest Cline. Un jour (on ne sait trop pourquoi), il s’est demandé ce qu’il se serait passé si Willy Wonka avait été concepteur de jeux vidéo et non pas chocolatier ? C’est de cette question qu’il a imaginé toutes les aventures du brillant, excentrique et richissime James Halliday.

Le livre contient de nombreuses références à la pop culture des années 80, une époque que l’auteur connaît très bien et affectionne particulièrement. Son livre est d’ailleurs bourré de référence à Tron, Akira, Le Géant de fer, Le Seigneur des anneaux, Retour vers le futur, Les Griffes de la nuit, Tomb Raider et à l’univers particulier de Steven Spielberg dont il n’hésite pas à dire que « ses films ont fini par inspirer de nombreux aspects de l’intrigue et de mon style de narration« . Le réalisateur a choisi de retirer toutes les références le concernant dans l’adaptation qu’il porte à l’écran, sa 6ème adaptation d’un livre de science-fiction.

On retiendra de Ready Player One, la première scène du jeu : une course poursuite époustouflante dans un New York redimensionné où les participants au jeu rencontre King Kong. Et puis, il y a la séquence avec la poupée meurtrière Chucky et la scène dans la maison du film Shinning. Très drôle et très réussi. Mais les personnages référents sont nombreux, on pourrait citer les autruches guerrières de Joust, Dizzy Wallin de « Gears of War », Sagot et Ryu de « Street Fighter », Gandalf, …

Les références à la pop-culture sont partout même dans les bolides : la DeLorean de Retour vers le futur, la Batmobile de 1966, la moto de Kaneda d’Akira, le camion Bigfoot lancés dans une course aux côtés de l’Interceptor de Mad Max, la Mach 5 de Speed Racer, la Plymouth Fury Christine de 1959 ou encore la fourgonnette de L’agence tous risques.

Steven Spielberg m’étonnera toujours. Il peut passer d’un film hyper classique comme the Post (Pentagone Papers) à un film qui est certainement le plus abouti dans l’utilisation des nouvelles technologies avec le même professionnalisme et le même sens de la qualité des détails. Impressionnant.

Fiche technique
Titre : Ready Player One
Réalisateur : Steven Spielberg
Avec : Tye Sheridan, Olivia Cooke, Ben Mendelsohn, Simon Pegg, Mark Rylance, T.J. Miller
Pays d’origine : Etats-Unis
Date de sortie : 28/03/2018 (France – Belgique)
Genre : Science-fiction
Durée : 2h20

Affiche du film « Ready Player One » de Steven Spielberg

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