Le Negresco – Nice – ©misteremma.com

Nous sommes le dimanche 11 mars 2018, dans moins de 24h je me rends à Cannes pour assister au marché international des promoteurs immobiliers (MIPIM). Le propriétaire de l’appartement que je loue habituellement m’a fait faux bond. J’ai pris un logement via le site airbnb avec acceptation automatique. Comme, mes hôtes Adriana et Valentin ne répondent pas à mes messages, je décide d’appeler le numéro de téléphone mentionné sur le site. Adriana me répond qu’elle ne s’occupe plus de cette location, qu’elle ne voit plus Valentin depuis longtemps. Elle vit maintenant à Paris et lui à Londres. Il s’agit clairement d’une fausse annonce. Pas spécialement une arnaque mais une ancienne annonce qui est restée active malencontreusement (!).

Conseil : lorsque vous prenez un logement sur un site Internet, veillez à ce que votre hôte vous réponde rapidement. Si vous n’obtenez pas de réponse dans les 48h, contactez le site de location et tenter de trouver une alternative.

airbnb a été très proactif et a tenté de m’aider mais avec le MIPIM, impossible de trouver un logement à moins de 1000 euros la nuit. Trop cher pour ma bourse. Je me suis rabattu sur une nuit d’hôtel proche de la gare de Nice que j’ai prise via le site hotels.com. Le trajet entre les deux villes est de 30 minutes environ avec des trains tardifs jusqu’après 22h. Cela me semble jouable.

Je ne connaissais pas Nice. J’en avais un vague souvenir de mon enfance : Le Negresco, la Promenade des Anglais, la mer. Mon inconscient avait surtout une vilaine image de la ville mais je suis incapable de vous dire pourquoi. Dans mon esprit, Nice est une ville dangereuse remplie de racailles, loin de la ville tant adorée de Michèle Laroque. Elle est aussi une station balnéaire pour veilles personnes venues chercher le soleil et un peu de tranquillité.

Plage – Promenade des anglais – Nice – ©misteremma.com

Des quelques heures dans le centre ville que j’ai passé, c’est un tout autre aperçu que j’en ai eu : Nice est une ville agréable, propre, dynamique et moderne. Son architecture est clairement basée sur le passé. Le seul bâtiment « moderne » que j’y ai trouvé durant mes 3h de balade est le Théâtre National de Nice et le Musée d’Art contemporain. L’entrée du bâtiment est glauque, vieillotte et ne donne vraiment pas envie d’y rester. Les jeunes qui squattent la place pour y jouer au foot ou pour danser apportent une atmosphère sympathique et animée.

De la gare de Nice Ville vers la plage, vous passerez via l’avenue Jean Medecin, grand piétonnier  accessible en tram où vous trouverez toutes les boutiques rêvées pour un shopping grandes marques, ainsi que deux complexes de cinémas. L’imposante place Massena termine votre parcours avant d’arriver à la plage et à la Promenade des Anglais. Je ne sais pas si elle fut toujours identique ou si le réchauffement climatique est passé par là mais la plage est fortement mangée par la mer au point qu’il ne reste plus qu’un petit lopin de cailloux pour s’y promener.

Gare de Nice Ville – ©misteremma.com

Théâtre National de Nice – ©misteremma.com

Musée d’Art Contemporain – Nice – ©misteremma.com

Deux jours plus tard, je rencontre – au MIPIM – Christian Estrosi, Président de la Métropole de Nice Côte d’Azur et Maire de Nice, venu inaugurer en avant-première le maquette de l’îlot 3.1, appelé Bâtiment Grand Arénas, un complexe de 35.000 mètres carrés au cœur de l’éco-vallée, développé par l’architecte Josep Lluis Matéo. Il explique à la presse le travail effectué durant ces 10 dernières années pour transformer l’image de Nice et de la Métropole, devenue aujourd’hui attractive et employant de grands noms de l’architecture pour concevoir son développement urbain : Agence Laisné Roussel, Agence Chartier Dalix, Agence Carta Associés, Agence Anouk Matecki Architectes, Agence Cino Zucchi Architetti et encore l’agence Sou Fujimoto.

Ces architectes travaillent sur le développement de la techno-pôle Nice Méridia et du quartier Joia Meridia, en collaboration avec Pitch Promotion et Eiffage Immobilier, lauréats de l’appel à projets « Destination Méridia » lancé par l’EPA NICE ÉCOVALLÉE le 20 décembre 2017.

Avec une dominante de logements (51 300 m2) et de commerces de proximité (6 100 m2), le projet entend repenser et revisiter la ville niçoise du XXIe siècle en lui conférant une identité et une âme azuréenne, en écho à la ville historique.

«J’ai souhaité que ce nouveau quartier soit un véritable lieu de vie, animé en permanence, à l’opposé des quartiers périphériques habituels. Joia Meridia répond à ce vœu, tout en faisant écho à la ville traditionnelle méditerranéenne. Un urbanisme réfléchi, une architecture de pointe et un paysage sublimé y jouent pleinement leur rôle pour une qualité de vie restaurée ». (Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Président du conseil d’administration de l’EPA NICE ÉCOVALLÉE)

« Joia Méridia incarne l’ambition de l’EPA à aménager selon des critères prédominants de durabilité, d’innovation, d’insertion paysagère et de haute qualité architecturale. Ce quartier est une invitation renouvelée à un art de vivre azuréen ». (Olivier Sassi, directeur général de l’EPA NICE ÉCOVALLÉE)

« Nous avons voulu que ce quartier soit à la fois une destination et un art de vivre. Avec Joia Méridia, nous nous inscrivons dans l’ambition de Nice d’être une métropole ouverte sur le monde. » (Christian Terrassoux, président-directeur général de Pitch Promotion)

L’équipe lauréate aura pour mission de réaliser sur une période de six ans auprès de l’EPA NICE ÉCOVALLÉE, aménageur, ce nouveau quartier répondant à des enjeux d’innovation environnementale et sociale, et d’animation urbaine.

Joia Méridia se situe au cœur des 24 hectares de la ZAC Nice Méridia. Situé à 15 minutes en tramway (par la future ligne 3) de la place Masséna, entre le Grand Arénas -le nouveau quartier d’affaires international- et le stade Allianz Riviera.

Joia Meridia – Anouk Matecki – Photo presse Galivel

Joia Meridia – Carta Associés – Photo presse Galivel

Joia Meridia – Cino Zucchi – Photo presse Galivel

Joia Meridia – Lambert Lenack – Photo presse Galivel

Place Métropolitaine
La Place Métropolitaine constitue l’accroche du quartier sur l’avenue Simone Veil, l’artère majeure qui structure le développement de Nice Méridia et accueillera le tramway en 2020. Conçue comme un espace ramifié et convexe, c’est un parvis sur lequel sont posées les plus grandes constructions. Les architectes ont recherché la concordance d’échelle entre la largeur de l’avenue et les immeubles hauts qui s’y dressent. Leurs proportions sont conçues en résonnance avec l’immeuble Pléiade des Ateliers Jean Nouvel. Ces grands immeubles n’agissent pas comme des objets autonomes mais proposent des figures étagées qui se répondent. Elles constituent une succession d’émergences qui conduisent vers le cœur du quartier. Leurs hauteurs permettront des vues sur le grand paysage.

Place Métropolitaine – Joia Meridia – Sou Fujimoto – Photo presse Galivel

Place Méridia
La Place Méridia incarne la centralité du quartier. Elle est affirmée par la forme archétypale de la place intérieure. Cet espace concave est bordé par des immeubles mitoyens et un gabarit urbain régulier. La volonté de régularité et de réduction significative des hauteurs sur les quatre côtés de la place vise à affirmer la stabilité de la figure, la prévalence de l’espace public sur les formes urbaines, et la sensation d’une échelle plus conviviale. Le principe de mitoyenneté des immeubles qui la bordent crée des continuités au sein du projet, en articulation avec les bâtiments voisins.

Place Meridia – Joia Meridia – Lambert Lenack – Photo presse Galivel

Patio
Le Patio constitue la troisième échelle dans la gradation des espaces ouverts, il est l’aboutissement des parcours du quartier. Situé au cœur d’un immeuble-îlot qui accueille un programme de bien-être, des fonctions en prolongement d’un hôtel, des cafés et des équipements sportifs, il propose un microclimat d’ombre et de fraîcheur, un lieu de destination à part entière.

Le Patio – Joia Meridia – Laisne Roussel – Photo presse Galivel

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