Pendant que les chauffeurs de la STIB font grève car ils trouvent qu’il y a trop de monde dans leur bus, les distances sanitaires sont largement respectées sur la Croisette. Et pour cause, la fermeture des frontières empêche les vedettes internationales d’arriver en France. Je ne peux m’empêcher de me demander si les grévistes agiraient de la sorte s’ils étaient restaurateurs avec des charges qui s’accumulent et aucune rentrée financière au bout du compte ou s’ils étaient membre du personnel d’une compagnie aérienne qui, aujourd’hui, partout dans le monde, licencie 25% (en moyenne) de son personnel ?

Sur les marches, il y a toujours des invités à qui il faut rappeler les consignes de sécurité : ils flânent, ne respectent pas les distances, … Du côté des photographes, il a également ceux qui se comportent de manière professionnelle et ceux qui bousculent les autres pour obtenir les scoop du jour.

Le délégué général La république en Marche Stanislas Guerini est monté au front ce matin : « les charognards de l’information attendent le moindre dysfonctionnement pour essayer de traquer un scandale d’Etat. Cette bataille, on va la gagner collectivement ou la perdre collectivement. » (Extrait entretien France Info Matinale – 12/05/2020 concernant les images de BFM TV sur la ligne 13 du métro parisien bondée et sur les personnes qui prenaient un verre le long du Canal Saint-Martin à Paris au premier jour du déconfinement)

Et puis, il y a ceux qui ne sont pas trop regardant sur l’équité de leur information comme Jacques Legros au Journal de 13h de TF1 qui condamne l’attitude des parisiens le long du Canal Saint-Martin et salue des retrouvailles familiales dans le Nord avec, pourtant, des distances sanitaires pas du tout respectées.

Et enfin, il y a ceux qui ont déposé leur crayon, leur micro et leur caméra en soutien au milieu artistique dévasté par la pandémie et oublié par le politique. Cette minute de silence s’est déroulée ce mercredi 13 mai lors de la conférence de presse de la première ministre Sophie Wilmès pour lui faire comprendre l’importance de la culture pour faire passer ses messages.
Oups ! Pardon, non, désolé, ça je l’ai rêvé !

A côté de ce festival fictif puisque la 73ème édition a été reportée en raison de la pandémie du Covid-19, la plateforme lumiereseries.com vous propose 2 films durant la quinzaine du festival, deux films cannois du catalogue de la société de distribution Cinéart.

La sélection cinématographique du jour se porte sur « Timbuktu » de Abderrahmane Sissako qui fut le seul film africain a être sélectionné en 2014 en sélection officielle. Si le réalisateur est reparti bredouille de la Croisette, son film remportera 7 Césars en 2015, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur.

Portrait Abderrahmane Sissako – Festival de Cannes 2028 – ©misteremma.com

Ensuite, nous partons à Téhéran en 1978 à la découverte de Marjane Satrapi (8 ans) qui suit avec exaltation les évènements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah. Le film d’animation de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi est l’adoption du roman graphique éponyme « Persepolis » de Marjane Satrapi.

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