Ça fait plaisir de revoir des têtes connues. En effet, en décembre 2014 à l’occasion du Mister Emma Art Loft, j’avais organisé ce que j’appelais les Concerts des Plaisirs d’Hiver.

Ces concerts étaient plutôt des showcases durant lesquels les passants refroidis par le marchés de Noël venaient se réchauffer devant de nouveaux artistes. 4 d’entre eux étaient présents aux Francofolies de Spa. Il y a Alice on the Roof qui était venue présenter, le mercredi 3 décembre, ses compositions avant son passage à Forest National avec Suarez. Je me souviens que son nom d’artiste n’était pas encore défini. Elle hésitait encore à garder « Alice on the Roof » ou pas. Du coup, dans notre communication, nous n’avions indiqué qu’Alice. Les choses ont bien changé lorsque l’on regarde le parcours de son tube Easy come Easy go live et le public venu nombreux l’applaudir devant la scène Proximus.

 

Les Vedettes étaient également présentes aux Francos pour faire la fête à Benjamin Schoos. Elles, ce sont des amies, à qui j’avais donné les clés du loft pour qu’elles répètent, jouent, s’amusent et tournent leur clip The Beat.

Il y a eu Yohm aussi lors de la soirée anniversaire de Undivided. De lui, je vous en parle très prochainement dans un autre article avec une interview de l’artiste.

 

Enfin, Lilee était venue présenter son album Papa Hey en avant première le 13 décembre. C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé la chanteuse belge sur la scène du Parc et je n’étais pas le seul vu qu’elle a obtenu le 3ème prix des Franc’off 2015.

Lilee est une chanteuse belge issue de la comédie et de la réalisation. Son univers musical enrobé d’un répertoire français et aux allures pop folk est très personnel et plutôt particulier. Des textes francs et sincères, parfois incisifs, teintés d’humour noir mais non dénués de douceur et d’efficacité.

J’ai commencé à faire de la musique véritablement quand je suis arrivée à Bruxelles. C’est en tout cas là que j’ai décidé de poser mes doigts sur une gratte et d’arrêter d’être frustrée. C’était vers 1999 – 2000.

Lilee avait 27 ans.

Je suis à venue à Bruxelles pour me trouver moi car je pense qu’à Liège j’étais quelqu’un de fort effacée derrière les autres.

Et 15 ans plus tard ? Comment cela se passe-t-il ? La crise de la trentaine est passée… celle de 40 aussi d’ailleurs !

C’est ma préférée en tout cas pour moi. J’ai appris beaucoup mais je suis encore suffisamment jeune pour commencer à bien profiter. Ma musique a, quant à elle, évolué au niveau technique, au niveau affirmation, maturité, énergie.

Une pointe de cynisme, une rafale de tendresse, une approche encore plus pop, voici l’atmosphère intime de Lilee et l’atmosphère que l’on retrouve dans son dernier album Papa Hey. Mais quelles sont tes objectifs pour cette album ?

Au départ, la musique est quelque chose que je fais sur le côté. C’est quelque chose qui me fait plaisir, c’est un caprice. Aujourd’hui, la musique prend de l’ampleur. Je n’avais pas d’ambition de grandeur. Donc, oui, j’adore tout ce qui se passe.

Pouvoir en profiter !

Je suis quelqu’un de très émotif. Mon métier est un partage d’émotions. Si l’on veut chercher un message dans mes textes, c’est dire aux gens : voilà, vous avez une certaine nostalgie mais essayez de la prendre en main, de faire en sorte qu’elle vous serve pour justement prendre les choses plus légèrement et en être plus heureux parce que même avec la plus grosse saloperie qui puisse nous arriver, il y a toujours quelque chose a en tirer.

Plus d’infos : www.lilee.be


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