Mona vit avec son fils trentenaire, Joël, qui est « en retard ». Il travaille dans un établissement spécialisé, un ESAT, et aime passionnément sa collègue Océane, elle aussi en situation de handicap. Alors que Mona ignore tout de cette relation, elle apprend qu’Océane est enceinte. La relation fusionnelle entre mère et fils vacille.
Sujet douloureux et sensible que celui du passage à la vie d’adulte d’un enfant handicapé mentalement : son indépendance, ses premiers amours et l’arrivée d’un enfant. Comment va-t-il s’en sortir ? Est-ce une nouvelle charge pour les parents ?
Anne-Sophie Bailly nous présente un couple inséparable mère-fils, une mère qui a dédié sa vie à l’éducation et à la protection de son enfant. Il est aujourd’hui adulte et a l’envie de fonder un foyer. Est-ce conciliable avec son état mental ? La mère est-elle prête à vivre cette nouvelle aventure ? À vivre un semblant de liberté retrouvée ?
Anne-Sophie Bailly emprunte des chemins tortueux pour nous présenter cette famille. L’attitude de la mère n’est pas des plus exemplaires mais comment réagirions-nous ? C’est la question à laquelle j’ai tenté de répondre durant tout le visionnage du film. Je n’ai pas la réponse. « Mon inséparable » est en tout cas un film interpellant et admirablement bien incarné par Laure Calamy et Charles Peccia-Galletto.
J’ai plusieurs interrogations sur la production et le casting : une grande partie du film se déroule en Belgique mais aucune co-prod belge annoncée dans le générique. J’ai trouvé cela étrange… Tout autant que l’engagement de Geert Van Rampelberg, un acteur belge flamand pour incarné un personnage carolo… son petit accent est en totale contradiction avec celui du Hainaut.
Fiche technique
Titre : Mon inséparable
Réalisation : Anne-Sophie Bailly
Avec : Laure Calamy, Charles Peccia-Galletto, Julie Froger
Pays : France
Genre : Drame
Date de sortie : 18 décembre 2024 (France)
Durée : 1h34