Soft Leaves est le premier long métrage de Miwako Van Weyenberg, qui nous plonge dans la vie de Yuna, une fillette de 11 ans, et de son père Julien, entraîneur de saut en hauteur. Alors que les vacances scolaires viennent de commencer et qu’ils s’apprêtent à partir camper, un incident survient : Julien, en tentant de récupérer un ballon coincé dans l’arbre du jardin, fait une chute grave et se retrouve plongé dans le coma. Le grand frère Kai revient d’Allemagne pour s’occuper de Yuna, et leur mère, qui vit au Japon, fait également le voyage avec sa jeune fille pour être auprès d’eux. Le film suit le quotidien de cette famille recomposée confrontée à l’incertitude et aux défis de cette situation bouleversante.
Sélectionné pour la compétition « Big Screen » au Festival International du Film de Rotterdam 2025, Soft Leaves avait tout pour captiver. Cependant, personnellement, je n’ai pas été touché par l’histoire proposée par Miwako Van Weyenberg. Peut-être est-ce un manque d’empathie de ma part envers cette enfant perdue face au drame familial, mais le film souffre également d’un rythme trop lent et d’une contemplation qui, à mon sens, étouffe toute dynamique narrative. Résultat : difficile d’entrer dans l’univers de Soft Leaves. Plutôt qu’un moment poignant, c’est un long-métrage qui peine à captiver et à convaincre.
Fiche technique :
Titre : Soft Leaves
Réalisation : Miwako Van Weyenberg
Avec : Lill Berteloot, Geert Van Rampelberg, Masako Tomita
Pays : Belgique
Genre : Drame
Date de sortie : 26 mars 2025 (Belgique)
Durée : 1h30