Le candidat LR à la présidentielle française est dans la tourmente depuis le 25 janvier 2017, date des premières révélations du Canard enchaîné :
– sur l’activité d’attachée parlementaire de son épouse Penelope,
– sur la collaboration de son épouse à la Revue des deux Mondes,
– sur l’emploi de ses enfants comme attachés parlementaires,
– et sur un bénéfice personnel d’une partie des crédits théoriquement réservés à la rémunération des assistants parlementaires lorsqu’il était sénateur.
Ces casseroles abiment l’image du candidat François Fillon et font vaciller les ténors du parti Les Républicains qui voient de plus en plus s’échapper la Présidence française.
Et pourtant, les partisans du candidat de droite y croient encore. Ils étaient 30 000 à brandir le drapeau bleu-blanc-rouge ce dimanche 5 mars 2017 au Trocadéro (Paris). Ce chiffre de participation a été longuement commenté d’ailleurs. Succès effectif mais loin des 200 000 annoncés avec effervescence et empressement dans les réseaux sociaux.
La place du #Trocadero fait 22.000 m2.
Elle ne peut contenir que 40 000 pers maxi
ou 200 000 couchées les 1 des autres, façon lasagne 😂😂😂— Louise de Lannoy φ (@LoudL) March 5, 2017
Le HuffingtonPost fera d’ailleurs le décompte le lendemain : lire l’article.
Il faut dire que François Fillon ne cesse de dire tout et son contraire et que la presse le lui rappelle très régulièrement. On se souvient de sa déclaration la plus problématique : Mis en examen, je ne serai pas candidat. Je vous invite à lire l’article de l’Express qui relate cette déclaration en détail.
Les internautes ne sont pas en reste dans cette saga et dépouillent minutieusement ce qu’a pu dire Fillon sur Twitter.
A bon entendeur : attention à ce que vous dites et écrivez… le net se souvient de vous !