9ème n’est pas encore 10 et pourtant l’Académie André Delvaux semble déjà avoir tous les regards vers la cérémonie de 2020.
Quant à nous, nous avons assisté ce matin à la conférence de presse de la… 9ème édition dans laquelle l’administrateur général de la RTBF, Jean-Paul Philippot, est venu dire tout le bien qu’il pense de la cérémonie. Après les bonnes audiences de l’année dernière (125 000 téléspectateurs), la RTBF déploie les grands moyens avec, sur La Deux 3 soirées cinéma belge en plus de la retransmission de la cérémonie (qui sera aussi en direct sur audio, sur Facebook, sur Instagram) : une séance VIP de Lucas Delvaux le lundi 28 janvier 2019, « Noces » de Stephan Streker et « Grave » de Julia Ducournau le jeudi 31 janvier, et « Baby Ballon » de Stefan Liberski le vendredi 1er février. N’oublions pas la présence d’Alex Vizorek, le maître de cérémonie, dans « Hep Taxi » le dimanche 27 janvier (La Deux) et dans le tout nouveau magazine culturel de La Trois, « Plan Culte » le lundi 28 janvier. La Trois diffusera, également, 3 documentaires primés : « En bataille, portrait d’une directrice de prison », « L’âge de raison, le cinéma des frères Dardenne » et « Burning out, dans le ventre de l’hôpital ». L’émission « Tout court » mettra l’accent sur les courts métrages belges avec « Calamity », « Le lion et le singe » et « Le plombier ».
Mais ce que tout le monde attendait, c’était la liste des nominés dans laquelle le film « Tueurs » de François Troukens et Jean-François Hensgens est ressorti grand favori avec 9 nominations. Il est suivi de très près (8 nominations) par les films « Laissez bronzer les cadavres » de Hélène Cattet et Bruno Forzani et « Girl » de de Lukas Dhont. vient ensuite avec 7 nominations : « Nos batailles » de Guillaume Senez, « Une part d’ombre » de Samuel Tilman. Dans la catégorie du meilleur film, on retrouve également et « Bitter flowers » d’Olivier Meys qui concoure dans 3 autres catégories et « Mon ket » de François Damiens qui concoure dans 2 autres catégories.
MEILLEUR FILM
- Bitter flowers d’Olivier Meys, produit par Valérie Bournonville et Joseph Rouschop (Tarantula)
- Laissez bronzer les cadavres de Hélène Cattet et Bruno Forzani, produit par Eve Commenge (Anonymes Films)
- Mon ket de François Damiens, produit par Patrick Quinet (Artémis Productions)
- Nos batailles de Guillaume Senez, produit par Isabelle Truc (Iota Production)
- Tueurs de François Troukens et Jean-François Hensgens, produit par Jacques-Henri et Olivier Bronckart (Versus productions)
MEILLEUR PREMIER FILM
- Bitter flowers d’Olivier Meys, produit par Valérie Bournonville et Joseph Rouschop (Tarantula)
- La part sauvage de Guérin Van de Vorst, produit par Benoit Roland (Wrong Men)
- Tueurs de François Troukens et Jean-François Hensgens, produit par Jacques-Henri et Olivier Bronckart (Versus productions)
- Une part d’ombre de Samuel Tilman, produit par Marie Besson (Eklektik Productions)
MEILLEURE REALISATION
- Bitter flowers : Olivier Meys
- Laissez bronzer les cadavres : Hélène Cattet, Bruno Forzani
- Nos batailles : Guillaume Senez
- Tueurs : François Troukens, Jean-François Hensgens
MEILLEUR FILM FLAMAND
- Girl de Lukas Dhont, produit par Dirk Impens (Menuet)
- Ne tirez pas (Niet schieten) de Stijn Coninx, produit par Peter Bouckaert (Eyeworks Film & TV Drama)
- Patser d’Adil El Arbi et Bilall Fallah, produit par Kobe Van Steenberghe et Hendrik Verthé (A Team Productions)
- Un ange de Koen Mortier, produit par Eurydice Gysel et Koen Mortier (CZAR Film)
MEILLEUR FILM ETRANGER EN COPRODUCTION
- La mort de Staline d’Armando Iannucci, coproduit par Gaëtan David (La Compagnie Cinématographique) et André Logie (Panache Productions)
- L’homme qui tua Don Quichotte de Terry Gilliam, coproduit par Sébastien Delloye (Entre Chien et Loup)
- Nico, 1988 de Susanna Nicchiarelli, coproduit par Valérie Bournonville et Joseph Rouschop (Tarantula)
- The happy Prince de Ruppert Everett, coproduit par Sébastien Delloye (Entre Chien et Loup)
MEILLEUR SCENARIO ORIGINAL OU ADAPTATION
- Bitter flowers : Maarten Loix, Olivier MeysBye bye Germany : Sam Garbarski
- Girl : Lukas Dhont, Angelo Tijssens
- Nos batailles : Guillaume Senez
MEILLEURE ACTRICE
- I feel good* : Yolande Moreau (rôle: Monique Pora)
- Mademoiselle de Joncquière : Cécile de France (rôle : Madame de La Pommeraye)
- Tueurs : Lubna Azabal (rôle : Lucie Tesla)
- Une part d’ombre : Natacha Régnier (rôle : Julie)
MEILLEUR ACTEUR
- Au poste ! : Benoit Poelvoorde (rôle : Buron)
- Girl : Victor Polster (rôle : Lara)
- Mon ket : François Damiens (rôle : Danny Versavel)
- Tueurs : Olivier Gourmet (rôle : Frank Valken)
MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND ROLE
- Bye bye Germany : Tania Garbarski (rôle : Frau Sonia)
- La part sauvage : Salomé Richard (rôle : Lucie)
- Nos batailles : Lucie Debay (rôle : Laura)
- Une part d’ombre : Erika Sainte (rôle : Maud)
MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND ROLE
- Girl : Arieh Worthalter (rôle : Mathias)
- Laissez bronzer les cadavres : Pierre Nisse
- (rôle : Le jeune)
- Tueurs : Bouli Lanners (rôle : Dany Bouvy)
- Une part d’ombre : Yoann Blanc (rôle : Fabian)
MEILLEUR ESPOIR FEMININ
- C’est tout pour moi : Nawell Madani (rôle : Lila)
- Les garçons sauvages : Anaël Snoek (rôle : Tanguy)
- Nos batailles : Lena Girard Voss (rôle : Rose)
- Tueurs : Bérénice Baoo (rôle : Nora)
- Une part d’ombre : Myriem Akheddiou (rôle : Cathy)
MEILLEUR ESPOIR MASCULIN
- L’échange des princesses : Thomas Mustin (rôle : Duc de Condé)
- Mon ket : Matteo Salamone (rôle : Sullivan)
- Nos batailles : Basile Grunberger (rôle : Elliott)
- Une part d’ombre : Baptiste Lalieu (rôle : Noël)
MEILLEURE IMAGE
- Girl : Frank van den Eeden
- Laissez bronzer les cadavres : Manu Dacosse
- Tueurs : Jean-François Hensgens
MEILLEUR SON
- Girl : Yanna Soentjens
- Laissez bronzer les cadavres : Yves Bemelmans, Benoît Biral, Dan Bruylandt, Olivier Thys
- Tueurs : Marc Engels, Thomas Gauder, Ingrid Simon
MEILLEURS DECORS
- Bye bye Germany : Véronique Sacrez
- Girl : Philippe Bertin
- Laissez bronzer les cadavres : Alina Santos
MEILLEURS COSTUMES
- Bye bye Germany : Nathalie Leborgne
- Girl : Catherine Van Bree
- Laissez bronzer les cadavres : Jackye Fauconnier
MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE
- Au temps où les Arabes dansaient : Simon Fransquet
- La part sauvage : Manuel Roland, Maarten Van Cauwenberghe
- Une part d’ombre : Vincent Liben
MEILLEUR MONTAGE
- Girl : Alain Dessauvage
- Laissez bronzer les cadavres : Bernard Beets
- Nos batailles : Julie Brenta
MEILLEUR COURT METRAGE DE FICTION
- Calamity de Séverine de Streyker et Maxime Feyers, produit par Maxime Feyers, François-Xavier Willems et William Vergatti (Next Days Films)
- D’un château l’autre d’Emmanuel Marre, produit par Sébastien Andres et Alice Lemaire (Michigan Films)
- Icare de Nicolas Boucart, produit par Julie Esparbes et Anthony Rey (Hélicotronc)
- Une sœur de Delphine Girard, produit par Jacques-Henri Bronckart (Versus Production)
MEILLEUR COURT METRAGE D’ANIMATION
- La bague au doigt de Gerlando Infuso, produit par Annabella Nezri (Kwassa Films)
- Le quatuor à cornes d’Arnaud Demuynck et Benjamin Botella, produit par Arnaud Demuynck (La Boîte,… Productions)
- Not today de Marine Jacob, produit par Vincent Gilot (Atelier de La Cambre)
- Simbiosis carnal de Rocío Álvarez, produit par William Henne et Delphine Renard (Zorobabel)
MEILLEUR DOCUMENTAIRE
- Des cowboys et des Indiens, le cinéma de Patar et Aubier de Fabrice du Welz, produit par Vincent Tavier (Panique !) et Alain Goossens (La Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles)
- La grand-messe de Méryl Fortunat-Rossi et Valéry Rosier, produit par Benoit Roland (Wrong Men)
- Manu d’Emmanuelle Bonmariage, produit par Hanne Phlypo et Antoine Vermeersch (Clin d’œil Films)
- Mitra de Jorge León, produit par Geneviève De Bauw (Thank you & Good night Productions)
- Ni juge ni soumise de Jean Libon et Yves Hinant, produit par Patrick Quinet (Artémis Productions)