Après la mort de son père, Ulysse, garçon au caractère plutôt doux, se trouve face à de nouvelles responsabilités lorsqu’il devient «l’homme de la maison» alors qu’en même temps, il se questionne sur son identité.
Vouloir porter les hauts talons de sa mère et mettre des bas n’est pas au gout de sa tante, de son petit frère et de sa mère. Ce penchant pourrait bien lui apporter quelques soucis à l’école et au sein du foyer familial.
Lors d’une sortie nocturne à Manhattan, il rencontre un groupe de prostituées trans. Avec elles, il va pouvoir s’affirmer, découvrir ses passions, le voguing et peut-être même l’amour.

Saturday Church est un film étonnant car il vous entraîne entre le drame, la comédie et la comédie musicale. Les amies du jeune Ullysse sont de vraies bitches et elles vous emportent dans de nombreux fous rires. Mais lorsque le réalisateur Damon Cardasis recarde son propos sur les difficultés de vivre son homosexualité dans la communauté black d’Ulysse, il vous emporte dans des sentiments douloureux et musicaux. « Saturday Church » est un drame musical, et pas seulement parce que le voguing donne du courage mais parce que les acteurs chantent à différents moments. Un La La Land gay dans lequel je ne regrette qu’une chose : la manière dont le voguing est filmé, pas assez intense pour ma part.

Fiche technique
Titre : Saturday Church
Réalisateur : Damon Cardasis
Avec : Luka Kain, Margot Bingham, Regina Taylor
Pays d’origine : États-Unis
Date de sortie : 11/11/2018 (Belgique – Pink Screens Festival)
Genre : Comédie musicale
Durée : 1h22
Sélection : Tribeca Film Festival (23/04/2017)