C’est l’histoire de deux femmes : Anna est en phase terminale et en rupture avec sa propre famille, et Cristi est réfugiée ukrainienne vivant chez sa tante. Les deux femmes font connaissance à un arrêt de bus. Elles ont toutes les deux un comportement étrange (à mon avis) : la première tente de se rapprocher de la seconde et la seconde est plutôt dans le rejet (je ne comprends pas pourquoi Anna insiste pour devenir l’amie de Cristi tant cette dernière est désagréable…).
Le spectateur reste dans l’attente qu’il se passe enfin quelque chose : un baiser entre les deux, un sourire… J’ai trouvé ça plutôt douloureux à regarder.
Mais qu’a voulu raconter la réalisateur ? Voici la réponse trouvée sur le site de la Biennale de Venise : « Le tournage de ce film me donne l’occasion de continuer à explorer une forme de cinéma à la fois rigoureuse et libre. L’histoire est celle d’une rencontre fortuite et intense dans laquelle mon objectif est d’être une présence silencieuse et discrète, d’observer la vie de ces deux femmes dans l’espoir de capturer quelque chose d’intime et de très vrai, mais avec une touche légère, brute et sans jugement, malgré le regard extrêmement personnel que je porte sur leur histoire ». (Ciro De Caro)
Fiche technique
Titre : Taxi Monamour
Réalisation : Ciro De Caro
Avec : Rosa Palasciano, Yeva Sai, Valerio Di Benedetto
Pays : Italie
Genre : Drame
Date de sortie : Prochainement
Durée : 1h50
Sélection : Biennale de Venise