Le pitch de ce film d’animation familial se déroule en pleine rentrée scolaire. On y suit Ben, un adolescent en surpoids qui rêve de conquérir le cœur de Claire, mais son apparence physique est une source de complexe pour lui.
J’ai toujours du mal avec ce type de film. Malgré une bienveillance évidente dans le propos, je ne peux m’empêcher de me demander comment il sera perçu par le public. La réalisatrice cherche-t-elle à dénoncer la grossophobie ou, au contraire, en véhicule-t-elle malgré elle certains clichés ? Car, une fois de plus, le personnage principal passe son temps à manger—gras, en grande quantité… La répétition des scènes en devient presque écœurante. On comprend dès le départ que Ben est en surpoids, alors pourquoi faut-il encore et toujours associer l’image du « petit gros » à celle d’un glouton compulsif ?
Côté animation, le travail est soigné, mais le design des personnages est pour le moins particulier. Les adolescents affichent d’immenses poches sous les yeux, leur donnant un air fatigué, voire maladif. Un parti pris esthétique qui intrigue, mais qui ne contribue ni à une sensation de bien-être, ni à une forme de beauté classique.
Fiche technique :
Titre : La vie, en gros
Réalisation : Kristina Dufková
Pays : République tchèque, Slovaquie, France
Genre : Film d’animation familial
Date de sortie : 12 février 2025 (France) – 16 avril 2025 (Belgique)
Durée : 1h19
