CENTRAL : Une saison 4 bousculée et tout aussi riche

Central est un des piliers de la vie culturelle de la région du Centre et a décidé de réinventer les codes face à la pandémie pour sa saison 4 (2020-2021).

De septembre à décembre 2020, le lieu proposera au public des modes de diffusion transversaux, entre présence physique et intelligence numérique. Ce temps « différent » permettra de convier des artistes à créer des formes spectaculaires (théâtre, danse, musique) dans et autour des salles du Théâtre, du Palace, et des espaces du Gilson et de Quartier Théâtre.

Quelques extraits du programme :
« Da Solo » avec  Angelo Bison. Mise en scène de Laurent Wanson.
L’ histoire toute simple d’un jeune homme qui un jour prend le large, quitte sa lumineuse Toscane pour la grisaille du nord de l’Europe, et y décide finalement d’y inscrire sa vie. De Nicole Malinconi | adaptation et interprétation : Angelo Bison | mise en scène : Lorent Wanson.

Jaques Pili
Le bassiste et jazzman louviérois — qui a collaboré avec Maurane, Michel Fugain, Véronique Sanson et, côté jazz, avec Bruno Castelucci, Daniel Romeo, Marco Locurcio,  Lionel Beuvens, Patrick Deltenre, — fut aussi directeur musical de The Voice Belgique. Il prépare aujourd’hui un nouveau projet musical et un nouvel album. Central lui ouvre les portes du Théâtre pour cette création en résidence : répétitions, essais, recherche…


Daniel Pollain Quartet | Hommage à Stan Getz
On le surnommait « The Sound » (Le Son), pour sa sonorité ample, pure et riche, immédiatement identifiable. Stan Getz est considéré comme l’un des plus grands joueurs de saxophone ténor et l’un des plus importants saxophonistes de jazz. Ce concert sera retransmis sur Antenne Centre.
 
« Résonance » | Cie Hay Que 
Cette résidence dans le domaine du cirque est un véritable laboratoire d’expérimentation de techniques aériennes mixtes : mât chinois, trapèze, mât volant… Et une pointe de magie nouvelle. En finalité de cette résidence, nous les retrouverons sur scène en deuxième partie de saison (mai 2021).
 
Parmi les résidences et activités de ce PREMIER MOUVEMENT, on retrouvera aussi Abdellah Taïa, les Frères Pedros, Cabaret Mademoiselle (avec des ateliers voguing), etc.

Dès janvier 2021, Central accueillera à nouveau le public. La SAISON 4, aussi riche que diversifiée, donnera à tou.te.s un accès au monde entier. La création artistique internationale d’aujourd’hui — théâtre, musiques, cirque, danse, humour — prendra les traits d’artistes et de compagnies de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Belgique, mais aussi d’Europe et de plus loin encore, et bien sûr de La Louvière. Un grand et joyeux bain de culture mêlant toute la diversité des genres, des disciplines et des tendances contemporaines. Des soirées grand public pour se divertir, aimer et rire, de grands noms, des références plus pointues, des visions croisées et complémentaires, des collaborations, des coproductions…

Quelques extraits du programme :

Au niveau musical, on peut citer Louis Chedid, le duo français pop AaRON, la jazzwoman Stacey Kent, le bassiste louviérois Jacques Pili, les rockeurs de Dr Voy

Central est attentif aux questions liées à l’égalité et notamment à la promotion du travail des artistes de genre féminin. Un statement traduit au travers de focus spécifiques : un festival jazz, à Bois-du-Luc, doté d’un programme dense permettant de recevoir, en une journée et une soirée, près de dix formations exceptionnelles menées par des femmes.

Au niveau du théâtre et de la danse, on peut citer le dernier seul en scène de Guillermo Guiz, mais aussi le one-man show d’Alex Lutz ou, en exclusivité belge, la comédie dans la pure tradition française « Par le bout du nez », écrite par Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière (auteurs de la pièce à succès « Le Prénom »), avec François-Xavier Demaison, François Berléand. On citera également, « L.U.C.A. (Last Universal Common Ancestor) », « Ballroom » et « Queernival », un programme aux frontières du masculin et du féminin, des rôles et statuts genrés, mais aussi des orientations sexuelles. Notons également le retour de Transquinquennal, compagnie en immersion à Central qui, avec Calimero, propose « d’affronter, de ressentir, et partager la prétention, l’égoïsme, le paternalisme et la position dominante que confèrent la masculinité, la blanchitude, l’hétérosexualité ». Dans les questions identitaires liées aux religions, « Sisters » (de Myriam Leroy, Mehdi Bayad et Albert Maize) mettent en présence, sur un terrain façon ring de boxe, une juive, une musulmane et une catholique. Un classique incontournable : « Marie Tudor » de Victor Hugo (mise en scène de Marc Weiss), pour aborder un condensé des passions humaines : l’amour, le pouvoir, la haine, la jalousie, la vengeance, la trahison, la passion, l’abandon, l’orgueil, l’amitié, la tendresse, la vie, la mort, la tristesse… Dans « Homo Sapiens », Fabrizio Rongione convoque quant à lui l’Histoire, ses figures marquantes et ses personnages de l’ombre pour tenter d’éclairer le présent et les raisons de nos névroses contemporaines.

Sans oublier la danse, notamment avec « Chotto Xenos », de la compagnie Akram Khan, qui revisite une pièce solo où la guerre est au centre de tous les décryptages. L’Europa Danse Company, elle, donne écho à la nouvelle génération du ballet, dans une vision moderne de la discipline grâce au talent de jeunes danseurs et chorégraphes issus de toute l’Europe.

Enfin, le cirque ! Avec « Tabarnak », le Cirque Alfonse balance un happening musical débridé, exubérant et festif. Une joyeuse virée en enfer et au paradis, sur un chemin de croix anarchique et poétique où l’humain tutoie le divin.  « LIONS » (prononcer LAYO’NCE, à l’américaine) revendique son appartenance au monde du cirque, à la fois par son langage acrobatique et les principes fondamentaux du clown. Central est fier d’accueillir la création mondiale de ce spectacle. Avec « Résonance », la Compagnie Hay Que expérimente : Foucauld, Natalia et Vanina se sont inspirés d’expériences de physique où leurs corps sont tantôt poids, agrès de cirque et composants de systèmes mécaniques.

En résumé : avant janvier, Central est novateur et engagé. Après janvier, pareil, mais « en vrai » !

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