Après avoir passé toute sa vie dans une petite ville d’Italie, le jeune Yuri part avec Agostino, un artiste clown pour enfants, au tempérament épineux et qui vit sur la route dans un camping-car de fortune. Épris de liberté et de cette envie juvénile de dévorer le monde, Yuri se retrouve sous le joug financier et sentimental d’Agostino qui lui promet de l’emmener en Patagonie. Bien loin de la promesse initiale, l’apprentissage de Yuri sera tour à tour toxique, violent, tendre, disruptif et subi. Une histoire de grands espaces derrière des murs étroits. Des cages que l’on ne veut pas quitter. Une histoire nomade, à l’image de l’identité de son protagoniste. Une histoire d’amour, une histoire de liberté, mais la liberté n’existe peut-être pas.

Drame très prenant et même angoissant d’une relation malsaine entre deux marginaux, l’un est le dominant sur l’autre mais l’amour semble plus fort que tout. Pendant tout le film, j’ai eu envie de voir Yuri fuir son bourreau mais la fin du film me laisse sur une note d’optimisme où je me dis que l’amour a gagné mais c’est surtout l’évolution mentale de Yuri qui a gagné dans cet amour compliqué, infernal, destructeur et finalement constructeur.

Fiche technique
Titre : Patagonia
Réalisation : Simone Bozzelli
Avec : Andrea Fuorto, Augusto Mario Russi
Genre : Drame
Pays : Italie
Date de sortie : Prochainement
Durée : 1h52