Comme chaque année, le Pinkscreens fait aussi la part belle au cinéma local. Le festival soutient l’émergence en mettant en avant de jeunes cinéastes belges et s’attèle toujours avec cœur à promouvoir les archives. Cette année, la fournée est encore plus riche que les précédentes, mêlant des genres et des récits différents.
L’un de nos films d’ouverture, Les Reines du Drame d’Alexis Langlois est une co-production franco-belge qui siéra parfaitement à ce soir d’Halloween, entre absurde, horreur cringe et drag.
La désormais incontournable séance Made in Belgium contribue largement à visibiliser les créations courtes qu’elles soient documentaires ou de fiction.
On compte également dans la sélection 2024 de jeunes artistes comme Céleste Galliot-Dollet déjà programmé·e avec son collectif Bande James Bond les années précédentes mais dans un tout autre registre: celui du deuil. Dans un traitement coloré, queer et humoristique, son court Il est mort le soleilaborde une thématique qui traverse d’autres films de la programmation, à l’instar de ceux de cinéastes plus confirmées comme Bénédicte Liénard et Mary Jiménez et leur nouveau film: Fuga. Le deuil au sens large, comprenant aussi les adieux définitifs et les ruptures.
D’autres réalisateur·ices belges s’illustrent dans du porno audacieux (Pornatopia, Gamètes, Deepthroat, Manifxxxst aqua sensible, M.C, The fisting queen) ou encore avec des animés aux formes recherchées et portant des récits tendres (Les abeilles d’eau douce, Message personnel).
Le Pink Screens s’intéresse encore et toujours aux marges, aux formes transgressives et a donc la joie de programmer des films expérimentaux de jeunes cinéastes (Loveboard, Atopia). Le politique ne manque pas à l’appel, ainsi Mea Culpa de Patrick Tass et The pride Liar d’Andrés Lübbert illustrent de manière tous deux singulières, les questions d’identités, de migration et de résistance.
Enfin, nous mettrons en avant dans la séance Homo Super 8 des films expérimentaux provenant du Festival National du Film Super 8 signés Antoine Pickles, Jean-Claude Bronckaert, Robert Malengreau et Jean-Claude Wouters, mettant entre autres en avant des icônes queers comme Lindsay Kemp, mime, danseur, mentor de Kate Bush et David Bowie. Cette séance est rendue possible grâce au travail du collectif Peliskan dont le premier projet est la conservation des films présentés au Festival National du Film Super 8.
Plus d’infos :
Dates : 31.10 > 09.11.2024
Site Internet : https://pinkscreens.org/fr/pink-screens