Après 3 ans de prison, Ben veut renouer avec son fils mais Nadia, son ex-femme, ne lui fait pas confiance et ne désire pas qu’il le voit. Du coup, Ben cherche des solutions pour voir Sam en cachette.
Mustapha, le nouveau « maître à penser » du quartier, l’incite à croire qu’il ne trouvera jamais sa place dans la société́ actuelle et exacerbe son sentiment d’injustice. Tiraillé entre le nouvel ordre et les tentations des mécréants, Ben cherche sa voie. Il va devoir gagner le pardon d’Allah par les pières et les bonnes actions jusqu’à la fuite à l’étranger où il trouvera une meilleure mère pour son fils.

Certains verront dans La part sauvage une simple évolution de notre société, d’autres y verront une terrifiante islamisation de notre société. Anxiogène ? Peut-être. Quoiqu’il en soit, il se fait que j’ai regardé le film de Guérin van de Vorst le jour où le premier Ministre Charles Michel a annoncé que le niveau de la menace terroriste en Belgique était ramené au niveau 2, soit celui avant les attentats qui ont frappé la Capitale belge en 2016. Et cette nouvelle n’est pas rassurante… à moins que l’amour d’un père pour son fils soit plus fort que la bêtise.

Vincent Rottiers porte le film sur ses épaules de bout-en-bout mais Bruxelles est un personnage très important du film. La ville est bien plus qu’un décor, elle apporte l’atmosphère, elle donne les opportunités à cette vie « meilleure » que prône Mustapha, elle offre les tentations d’une vie libre. Bruxelles est multiple. A vous de choisir votre camps. Ben a choisi le sien.

Fiche technique
Titre : La part sauvage
Avec : Vincent Rottiers, Simon Caudry, Salomé Richard, Johan Libéreau, Walid Afkir, Sébastien Houbani
Réalisateur : Guérin van de Vorst
Pays d’origine : Belgique
Date de sortie : 14/03/18 (Belgique)
Genre : Drame
Durée : 1h40