Centré sur un cinéma d’auteur et de découverte, Un Certain Regard 2022 a proposé 20 longs métrages dans sa compétition. Sept d’entre eux étaient des premiers films qui concourent également pour la Caméra d’or.
Présidé par l’actrice, réalisatrice, productrice italienne Valeria Golino, le Jury était composé de la réalisatrice Debra Granik, de l’actrice Joanna Kulig, de l’acteur et interprète Benjamin Biolay et de l’acteur et producteur Edgar Ramirez.
Le jury a décerné les prix suivants :
- Prix Un Certain Regard : LES PIRES de Lise AKOKA et Romane GUERET
- Prix du Jury : JOYLAND de Saim SADIQ
- Prix de la mise en scène : Alexandru BELC pour METRONOM
- Prix de la Meilleure Performance : Vicky KRIEPS dans CORSAGE et Adam BESSA dans HARKA
- Prix du Meilleur Scénario : MEDITERRANEAN FEVER de Maha HAJ
- Coup de cœur du Jury : RODÉO de Lola QUIVORON
« Les pires » est une comédie dramatique française qui raconte le casting d’un tournage qui va avoir lieu cité Picasso, à Boulogne-Sur-Mer, dans le nord de la France. Quatre adolescents (Lily, Ryan, Maylis et Jessy) sont choisis pour jouer dans le film. Dans le quartier, tout le monde s’étonne : pourquoi n’avoir pris que « les pires » ? Le réalisateur du film est incarné par l’acteur belge Johan Heldenbergh. Avant ce premier film, les co-scénaristes-réalisatrices avaient présenté sur ARTE la websérie « Tu préfères ?« .
Le premier film pakistanais présenté à Cannes, « Joyland » de Saim Sadiq, repart avec le prix du jury et il s’est, également, vu décerner la Queer Palm dont le jury était présidé Catherine Corsini. Notons l’ex-aequo dans la catégorie « meilleure performance », anciennement appelée « meilleure interprétation », prix qu’avait reçu Victor Polster en 2018 pour le film « Girl » de Lukas Dhont dont toutes les critiques s’attendent que le deuxième long métrage du réalisateur belge, « Close » fasse partie du palmarès de la complétion officielle, catégorie dans laquelle le film concoure en 2022.
Toujours en 2018, le prix de la mise en scène avait été attribué à Donbass de Sergei LOZNITSA, nom d’une ville devenue martyr et qui résonne tragiquement en ce moment alors que la guerre que la Russie mène contre l’Ukraine fait rage en Europe.